In memoriam

Hommage rendu à Sauveur PAPPALARDO

Je n’ai guère eu l’occasion de côtoyer Sauveur au cours de notre vie professionnelle, mais je le connaissais bien sur de réputation car il était une figure du BRGM et, cela va sans dire, dans le bon sens du terme.

Pendant plus de trente ans, il a été l’un des piliers de l’Agence Comptable qu’il a quitté en 1982 puis pendant plus de vingt ans un non moins pilier, si j’ose dire, de notre Amicale dont il était membre fondateur. Il fit partie dès le début du Bureau dirigeant où il assura la fonction de trésorier avec la droiture, la rigueur et aussi l’humour qu’ on lui connaissait déjà.

Mais tout cela vous le savez et c’est le moindre hommage que nous puissions lui rendre. Pourtant à cela je voudrais ajouter ce que moi, qui l’ai connu depuis bien moins longtemps que certains d’entre vous, je ressens aujourd’hui.

Tout simplement , j’ai toujours eu l’impression de le connaître depuis toujours. Le courant est passé très vite entre nous et je n’oublierai jamais le regard malicieux, voire de connivence, avec lequel il répondait parfois aux remarques que je pouvais lui faire en aparté.

Je me souviens aussi de la joie que j’ai éprouvé, comme chaque fois, lorsque je l’ai vu arriver à notre réunion du Conseil au mois de mai dernier. Et il fut également des nôtres à la sortie d’été, à Chémery, où il fit preuve de beaucoup de courage sous la chaleur accablante qui régnait ce jour là.

Ces quelques exemples pour rappeler qu’aux qualités déjà évoquées qui étaient les siennes s’ajoutait celle d’une fidélité sans faille. Malgré la fatigue qu’il ressentait de plus en plus ces derniers mois, Sauveur aura participé jusqu’au bout.
Comme pour certains d’entre vous le 18 juin de cette année restera le jour où je l’ai vu pour la dernière fois. Il était joyeux et souriant mais c’est un euphémisme car je ne l’ai jamais vu autrement.

Souvenons nous de notre ami Sauveur ainsi , si vous le permettez : un à la fois petit et grand bonhomme, drôle et tellement sympa, ami fidèle et sincère pas compliqué pour deux sous et aimant la vie.

Merci à toi Sauveur pour tout ce que tu nous as apporté. Nous ne sommes pas près de t’oublier car nous penserons à toi comme nous penserons à ton épouse Charlette que tu laisses aujourd’hui et qui pourra toujours compter sur notre amitié et notre fidélité.

Et comme dit un proverbe malgache : « Les morts ne sont pas morts tant que les vivants pensent à eux ».

Jean-Claude CHIRON