BRGM

Anniversaire des 50 ans du BRGM en Picardie

Publié le 14/06/2014 dans le Courrier picard:
« Les géologues du BRGM, ces inconnus »


 
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Le BRGM a fêté ses 50 ans en Picardie en présence de ses anciens directeurs.

Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) a connu son heure de gloire en Picardie lors des inondations de la Somme en 2001. Plus précisément le jour ou son directeur de l’époque, a dessiné un graphique du bassin versant de la Somme, expliquant le lien entre les pluies, le niveau des nappes phréatiques et le débit des rivères ; et cette fameuse « zone non saturée de la nappe », qui a causé bien des soucis aux Samariens.

Mais à l’époque -et aujourd’hui encore-, que savait-on de plus du BRGM que ce qu’on a appris à l’école primaire ? Qu’il a découvert des mines de nickel en Nouvelle-Calédonie et beaucoup d’autres encore en Afrique. Et c’est à peu près tout.

Or cela fait cinquante ans que le BRGM est installé en Picardie, avec des fortunes diverses, tantôt rattaché aux deux Normandie, tantôt au Nord-Pas-de-Calais ou à la région capitale, comptant jusqu’à douze agents, hier pour quatre seulement aujourd’hui. Mais quelle constance dans les directions de recherches, si l’on en croit les pionniers et les actuels du service,qui se sont retrouvés hier à Rivery dans un esprit de famille pour fêter leur anniversaire.

Le BRGM en Picardie s’est d’abord attaché à poser le réseau de piézomètre qui permettait de jauger le débit des cours d’eau. « La Picardie était la seule », insiste le directeur de l’époque, Jean-Claude Roux. Puis, il a réalisé cette fameuse étude expérimentale sur le bassin de l’Hallue faisant le lien entre pluies, nappes, débit des rivières, des études qui permettront ensuite de mesurer l’infiltration des nitrates dans la nappe ; de dater les eaux ; de construire des modèles mathématiques pour anticiper les sécheresses (après 1976) et les inondations (après 2001).

Aujourd’hui, le BRGM est le référent des pouvoirs publics pour les sites et sols pollués, des recherches d’eau pour les collectivités locales ou de sites pour installer des centres d’enfouissement technique. Il réalise aussi des études hydrogéologiques pour des industriels. Il présentera prochainement une étude sur lavitesse de retrait de la falaise d’Ault par section. Bref, s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Benoît Delespierre

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