André NOESMOEN

Cérémonie du marteau d’or 2009

 

A l’attention des personnes qui assisteraient pour la première fois à cette soirée, je précise que la marteau d’or, petit bijou réplique d’un marteau de géologue, est destiné à honorer d’une part l’amicaliste le plus ancien présent à cette soirée, d’autre part le doyen de l’association en cette fin d’année. Lorsque les deux se rencontrent… il n’y a qu’un seul marteau remis…

Ce soir, c’est donc André NOESMOEN que nous honorons. Comme je le
remarque souvent en préambule, je ne suis pas la personne la mieux placée pour parler d’André car nous n’avons jamais travaillé ensemble, mais d’une part André NOESMOEN est connu comme le loup blanc, d’autre part cela fait plus de 10 ans que nous nous côtoyons au sein de notre Amicale et je l’ai découvert au fil de nos sorties, de nos conversations, de nos travaux en commun…

Recruté en 1950 par le BUMIFOM, avec ton diplôme d’ingénieur géologue du laboratoire du Professeur BARABE en poche, tu vas bourlingué pendant 40 ans, sans relâche, pour le BRGM. La liste des pays où tu as exercé tes talents est
éloquente :’Oubangui, Congo, Nouvelle Calédonie, Nouvelles Hébrides, Polynésie, Indonésie, Malaisie, Australie, Zaïre, Guyane, Mali…

Tu as tout fait : cartographie, gîtologie, prospection, sondages, travaux miniers…tu as prospecté le cuivre, le plomb, le zinc, la chromite, le manganèse, l’or, le diamant..et même le charbon…tu as participé à l’inventaire minier de Guyane et du Zaïre…tu as été l’un des spécialistes de la recherche d’étain alluvionnaire, notamment en Malaisie où tu as du reste été chargé, à la fin des années 60, de la création de la société SEREM-Malaisie.

Il faut savoir enfin que c’est grâce à toi qu’on a pu être certain que La Pérouse avait touché la Nouvelle Calédonie au cours de son voyage d’exploration dans le Pacifique…étonnant exemple de ce que la géologie peut apporter à l’histoire !

Quelle carrière bien remplie…et à cet hommage que nous te rendons ce soir, permets moi d’y associer ton épouse Jeanne qui je crois t’a accompagné presque toujours et presque partout…
Je terminerai en rappelant d’une part ta fidélité proverbiale à notre Amicale, d’autre part la large contribution que tu as apportée, en 2000, à l’ouvrage «  l’Aventure au bout du marteau » puisque tu y as écrit 12 témoignages… prouvant ta motivation et l’amour de ton métier.

Ne t’étonnes donc pas, mon cher André, que nous soyons particulièrement heureux de te
célébrer ce soir en te remettant ce marteau d’or.

Merci à toi.

Jean-Claude Chiron