Jean-Jacques OBERLIN
Cérémonie de la Sainte-Barbe 2007
Mon cher Jean-Jacques,
Comme il m’arrive souvent de le souligner en pareilles circonstances, je ne suis certainement pas la personne la mieux placée pour parler de toi et pour évoquer tes années d’activité professionnelle.
En effet, nos chemins ne se sont jamais croisés lors de nos années de labeur mais j’ai eu la chance de te rencontrer enfin lors de notre mémorable périple aux Antilles, en 2002. Tu n’est donc plus un inconnu pour moi.
Et encore moins, depuis que j’ai eu l’honneur de pouvoir me plonger dans les arcanes du CV que tu m’a fait parvenir et qui est le reflet d’une vie professionnelle bien remplie.
Tout commence pour toi en 1950, au Maroc, où, sortant de tes études universitaires en France, tu es affecté, comme géologue-hydrogéologue, au Centre des Etudes Hydrogéologiques du Maroc. Tu y resteras jusqu’en 1960, assurant successivement les fonctions de géologue au Service régional de Rabat de 1950 à 1952, d’adjoint au chef du Service régional de Fes de 1952 à 1955, de chef du Service régional du Tafilalet de 1955 à 1960..
En janvier 1961, tu quittes le Maroc pour rejoindre la Haute Volta de l’époque, où tu es affecté, comme géologue, au Service de l’Hydraulique, à Ouagadougou, où tu restes une année. De 1962 à 1968, tu es détaché à l’ONU, toujours en Haute-Volta où tu poursuis ton activité d’hydrogéologue se répartissant entre l’inventaire des ressources en eau, les reconnaissances hydrogéologiques, l’établissement de programmes d’équipement. Durant une parenthèse d’un an, tu assureras, au Service des Mines de Bobo-Dioulasso, la formation d’agents prospecteurs.
Tu abandonnes définitivement l’Afrique en 1968, pour être affecté au SGR de Lorraine, à Metz, jusqu’en 1970, puis au SGR Alsace, à Strasbourg, jusqu’en 1979, date à laquelle tu cesses ton activité. Ta mision au SGR concernera d’une part le Code Minier, d’autre part l’inventaire des ressources hydrauliques..
Comme notre ami Jean Arène que nous avons honoré l’an dernier, tu es un digne représentant de cette espèce en voie de disparition, géologue de terrain avant tout, mais également bon pour tout le reste… Tu es également le symbole vivant de l’héritage du BRGM, puique tes employeurs successifs auront été le BRGG, le BRGGM, le BRGM enfin. Pour toutes ces raisons tu mérites qu’on te rende hommage ce soir en te remettant ce marteau d’or.. , .
Le Président, Jean-Claude CHIRON